L’impact du Covid-19 sous le regard de nos chercheurs et collègues du laboratoire – Épisode 2

L’impact du Covid-19 sous le regard de nos chercheurs et collègues du laboratoire – Épisode 2

Questionnaire post-confinement

Les membres du Centre de Documentation Michel Dinet ont dû faire face à une situation inédite durant cette période de confinement.

Il nous a fallu adopter une autre manière de fonctionner, tant humainement que professionnellement. Ainsi est née l’idée de voir comment chacun (Chercheur, Enseignant-chercheur, doctorant, …) a su/pu gérer son travail de recherche ou d’appui à la recherche. L’ensemble de l’équipe s’est donc penché sur la création d’un questionnaire.

Quelques collègues y ont répondu, qu’ils en soit remerciés. La contribution porte sur leur regard par rapport au ressenti lié à la situation de confinement et au vécu de cette période. Nous vous proposons de prendre connaissance de leurs réponses chaque semaine. Voici donc le deuxième témoignage.

 

Ce confinement a-t-il changé votre vision de la recherche, de vos pratiques de recherches (diffusion, confrontation d’idées..)? De quelle manière ?

La confrontation des idées s’est davantage faite par écrit (échange de versions successives de documents et échanges de courriels) qu’oralement, ce qui me paraît moins propice à faire progresser la connaissance : l’échange en présentiel véhicule bien plus que la simple parole.

Ces situations exceptionnelles pourraient-elles donner de nouvelles pistes aux recherches conduites en SHS, particulièrement en SDL ?

Pas dans mon domaine de recherche (linguistique historique), je crois.

L’exercice de votre métier pendant cette crise sanitaire a-t-il permis l’utilisation de nouveaux outils ou de méthodes de travail ? Avez-vous des exemples ?

Je n’ai pas vraiment découvert de nouveaux outils, mais il y en a que j’ai davantage utilisés que par le passé (notamment les outils de visioconférence).

Quels ont été les impacts liés à l’organisation du travail pendant la période de confinement ? (vie académique en pause, évènements, rencontres, réunions…)

Les rencontres physiques ont dû être remplacées par des échanges par écrit ou par des visioconférences (ces dernières étant très lourdes dès qu’il y a un grand nombre de participants).

Mais à l’ATILF, nous avons été privilégiés, car notre direction et nos collègues, et notamment les membres des services de soutien à la recherche, ont tout fait pour nous faciliter notre tâche.

Quelles sont les choses qui vous ont le plus manquées ou marquées durant ce confinement, hors cadre professionnel ?

Ce qui m’a le plus manqué : partager un moment de détente sportive avec des amis ou des collègues.

Ce qui m’a le plus marquée : le nombre de décès à travers le monde.